Dans un acte de violence constitutionnelle qui terminait un “véhicule législatif” douteux n’ayant eu de cesse de baillonner le débat démocratique autant à l’assemblée qu’au sénat.
Partout en France, l'usage massif et autoritaire du 49.3 a suscité des réactions de frustration de la part des personnes mobilisées depuis de longs mois.
C’est dans ce contexte que s’est tenu à Auxerre, la 9° journée de mobilisation pour les retraites, le jeudi 23 mars 2023, après 8 manifestations massives et calmes.
Cinq personnes ont été interpellées à l’issue de la manifestation, placées en garde-à-vue puis jugées en comparution immédiate le lendemain à Auxerre.
Deux d’entre elles ont été jugées le lundi 24 avril. Le parquet a fait appel et un nouveau procès est attendu à Paris.
Les trois autres manifestants seront jugés le mercredi 31 mai 2023 à 14h - comité de soutien dès 13h30 devant le tribunal d’Auxerre.
L’une de ces trois personnes est d’or et déjà incarcérée pour rupture de son contrôle judiciaire.
Le déni de démocratie qui accompagne toute cette “séquence” de la réforme des retraites et le passage en force de cette réforme, sont à l’origine de la véhémence des manifestants résultant une colère légitime et compréhensible face aux provocations du gouvernement et du président de la république.
Nos camarades sont victimes d’un gouvernement et d'un président radicalisés : prêts à tout pour passer cette réforme sans aucun signe d’écoute du peuple, sans intention d’apaisement ou de désescalade.
Nous restons solidaires avec nos camarades, notre empathie comprend leur rancœur provoquée par une loi injuste.
Nous n'admettons jamais ces façons de maltraiter des manifestants soucieux de l'équité citoyenne.
Nous les soutiendrons dans cette épreuve, autant que nécessaire.
Pour l’Assemblée Populaire d’Auxerre, le 28-04-2023.
N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez écrire à notre camarade détenu.
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