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Action - Accueil hommes d'Etat du 30 août 2019.

Action telle que prévue.
Exerçant notre légitime droit à manifester, nous avons répondu à un appel à mobilisation via nos réseaux.
Nous suivrons cette mobilisation via notre propre consensus non violent (pas de provocation, pas d’agression), en ne causant pas de troubles à l’ordre publique, et en s’inscrivant ainsi strictement dans le droit à manifester.
Nous invitons les personnes souhaitant se joindre à cette mobilisation pour accueillir Mr Castaner lors de sa visite dans l’Yonne, le vendredi 30 août, à venir avec la bouche couverte avec du scotch, un sparadrap ou du gaffer.
Outre, l’effet visuel des bouches cloisonnées, cette action dénoncera en l’illustrant visuellement le silence de plomb qu’oppose l’État autant à nos revendications qu’à nos demandes d’enquêtes sur les dérives policières.
Pour s’exprimer il reste possible d’avoir une pancarte avec une phrase.
C’est dans le même contexte et avec le même consensus que nous suivrons l’appel à mobilisation sur Auxerre pour accueillir Mr Lemoyne.

Contrôle d'identité à Sens.
A Sens, en fin de matinée, nous n’avons pu nous positionner en face de la sortie de l’École Nationale de Police pour attendre Mr Castaner à sa sortie dans une manifestation silencieuse et non-violente comme l’indiquait notre communiqué de presse.
En outre, certains d’entre nous se sont vu confisquer : pancartes, petit ciseaux d’école à bouts ronds, sparadrap, marqueur et ficelle. Ces confiscations (atteinte à notre droit à la propriété privée) n’ayant pas fait l’objet d’un récépissé, malgré nos demandes insistantes.
Alors que nous étions dans un cadre de respect de l’ordre public, silencieux, que nous avions fourni nos pièces d’identité et que nous ne souhaitions qu’exprimer notre démocratique désaccord avec le gouvernement dans un cadre respectueux du droit à manifester.
Puis finalement, nous avons été contraints de partir sous la menace d’une intervention musclée des forces de l’ordre appelées en renfort.
Pour seule justification à ces graves atteintes à nos libertés, nous avons été gratifié d’un : “Il ne veut pas vous voir”.

Action non violente à Auxerre.
L’après-midi, c’est à Auxerre, que les activistes non-violents ont fait l’objet de répression. Alors qu’installés pacifiquement et silencieusement en sit-in devant la préfecture, les forces de l’ordre ont tenté de les déloger avec violence (plusieurs de nos activistes présentent des hématomes).
Le groupe est parti de lui-même face à la violence de l’Etat qui s’opposait encore de façon disproportionnée aux activistes, intimant aux FdO présentes de recourir aux gaz lacrymogènes sur des militants assis par terre pour la plupart (outre quelques personnes handicapées).
Là, encore, le seul argument reçu pour cette entrave à notre droit à manifester a été : “Le préfet ne veut pas vous voir.”







Communiqué de presse, présentant une action non violente.

Communiqué de presse, dénonçant l'entrave à manifester.

Galerie de photos.