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Les soutiens et les appels du printemps.

Printemps et levée des restrictions obligent, c'est le retour de nombreux appels.
N'ayant pas
pu tenir d'Assemblée, du fait de la projection de notre documentaire par le Cercle Condorcet d'Auxerre, il a fallu voter plusieurs appels en même temps lors de l'Assemblée du mercredi 16 février 2022.
Ces appels que nous soutenons entrent tous dans le cadre de nos revendications pour un monde plus juste dont la transversalité balaie de la justice sociale, à la justice fiscale en passant par la justice climatique et la justice démocratique (pouvoir au peuple).

12 mars - Marches pour le Climat - Marches Look Up

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : À l'heure de la publication du 2ème volet du dernier rapport du GIEC, l’urgence climatique est désormais indéniable ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeants politiques et les multinationales détournent délibérément le regard voire sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.
Car oui, en France en 2022, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée sous silence en pleine période électorale, alors que notre avenir est en jeu. Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain·es candidat·es.
Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe.
Les seul·e·s à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul·es à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.
Avec leur passivité irresponsable, les gouvernements nous disent qu’on ne peut plus rien. C’est faux.
Nous pouvons agir si nous en avons la volonté. Nous pouvons changer nos vies maintenant. Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.  Nous pouvons faire payer les responsables.  Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.
 
Ouvrons les yeux et descendons dans la rue partout en France le 12 mars !
 

Appel du 19 mars - Urgence : uni·e·s contre le racisme et la xénophobie.

Ne nous trompons pas de colère : le racisme est un délit, pas une opinion.

La crise sanitaire, les difficultés sociales génèrent un terreau anxiogène, incertain, propice au repli, au racisme et à la xénophobie qu’utilisent les forces dominantes au pouvoir ou celles qui souhaitent installer un régime encore plus autoritaire et nationaliste.
Le « grand remplacement » ciblant les musulmans et plus largement toutes les cultures venues d’ailleurs, est au cœur de certaines campagnes électorales. Complotisme et désinformation ravivent également l'antisémitisme, en particulier depuis la pandémie.
En quelques mois, l’idéologie raciste et xénophobe a explosé.
Toutes les minorités culturelles, raciales ou religieuses sont attaquées : les mots et références historiques sont détourné·e·s, les chiffres falsifiés.
Certains médias, de plus en plus concentrés entre les mains de « grandes fortunes » contribuent largement à cette offensive idéologique, notamment par la promotion de personnes condamnées par la justice, pour leurs propos racistes.
De multiples branches d’extrême droite et autres complotistes s’activent sur les réseaux sociaux.
Le but est de faire peur, cliver, séparer, façonner les esprits pour désigner des boucs émissaires.
Ces porteurs·ses de haine entretiennent une spirale de violences.
Le racisme a toujours été une arme des puissants pour diviser les peuples.
Nous devons, nous pouvons les mettre en échec ! 
  • Parce qu’à travers la surexploitation et la stigmatisation des immigrés ce sont toutes les classes sociales qui sont visées.
  • Parce que la solidarité avec les immigrés est constitutive de l’histoire sociale de notre pays.
  • Parce qu’aujourd‛hui, la conscience grandit que la planète est en danger et que l’espèce humaine doit relever d’immenses défis écologiques. Elle ne le pourra que grâce à un formidable élan solidaire au-delà des frontières, des couleurs de peaux, des origines et des religions. Plus que jamais l’amitié entre les peuples et la paix doivent éradiquer le racisme.
  • Parce que nous ne voulons pas oublier le 21 mars 1960, jour historique où la police tua 69 personnes lors d’une manifestation contre l’apartheid en Afrique du Sud. Depuis ce jour, le 21 mars est la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. 

Ce 19 mars 2022 dans les rues d’Auxerre, nous serons unis contre le racisme individuel et institutionnel.

Appel à l'initiative du MRAP89 -
mrap89@orange.fr

25 mars - Appel à la grève mondiale pour le climat.

Les 25 et 26 Mars 2022, les groupes locaux de Youth for Climate France se mobiliseront dans le cadre de l’appel international de Fridays for Future, et pour rappeler pendant cette période pré-électorale que le vivant doit toujours primer sur le profit.
Le scénario climatique catastrophique dans lequel nous vivons est le résultat de siècles d’exploitation et d’oppression par le colonialisme, l’extractivisme et le capitalisme, un modèle socio-économique essentiellement défectueux qui doit être remplacé de toute urgence.
Un système où les nations riches sont responsables de 92% des émissions mondiales, et où les 1% les plus riches de la population mondiale sont responsables du double de la pollution produite par les 50% les plus pauvres.
Guidés par les luttes historiques et les expériences vécues, menés par les personnes et les zones les plus affectées (MAPA), nous demandons des réparations climatiques.

Appel à l'initiative de Youth For Climate France - https://youthforclimate.fr/25-mars/

Campagne présidentielle 2022.

Nous nous inscrivons dans la logique des 2 premiers textes votés lors des Rencontres Nationales des Gilets Jaunes du 6 et 7 février 2022 à Montpellier.

Texte 1 : Présidentielles 2022 : Les Gilets Jaunes s’invitent dans la partie.

Les Gilets Jaunes sont descendus dans la rue le 17/11/2018 un an après l’arrivée au pouvoir de l'oligarchie représentée par Macron et son gouvernement. Et ils sont toujours là.
Depuis 2018, ce sont deux mondes qui se sont opposés. À deux mois des élections présidentielles, nous savons déjà que le monde des Gilets Jaunes existera encore après le second tour. Celui de Macron, nous l'appelons de nos vœux, sera renvoyé au néant d'où il est venu.
Quelque soit la personne élue, les gilets jaunes ne cesserons la pratique inaugurée dès le début qui consiste à organiser le harcèlement permanent contre le système dominant, selon les possibilités de chacun et sur tous les plans :
  • politique
  • social
  • sanitaire
  • pédagogique
  • climatique
  • culturel
Nous Gilets Jaunes de la Rencontre Nationale des 5 et 6 février 2022, déclarons le droit à la démocratie directe, pour en finir avec les abus de pouvoir autoritaire exercés par l'oligarchie néolibérale.
Ainsi, nous invitons toutes celles et ceux qui luttent ou désapprouvent ce gouvernement dont les pratiques sont inacceptables à nous rejoindre sur ce qui nous rassemble :
  • Nous réclamons de nouvelles règles démocratiques établies par et pour le peuple, ainsi que le RIC en toutes matières, et en particulier révocatoire.
  • Nous réclamons le respect de nos libertés, l'abrogation des lois liberticides, répressives et qui divisent le peuple français (LSG, séparatisme, pass sanitaire, vaccinal, ….)
  • Nous réclamons la justice sociale et fiscale pour une société équitable où chacun a le droit et peu vivre dignement !
  • Nous réclamons l'indépendance de la justice, des médias et de l'ordre des médecins.
  • Nous réclamons le maintien des services publics stratégiques et de proximité accessibles à tous.
  • Nous réclamons un système éducatif qui vise à développer des humains et citoyens à l'esprit critique dans le respect de la devise de la France : liberté, égalité, fraternité.Nous réclamons le respect de notre humanité et de notre environnement.
Nous exigeons des candidats aux élections susceptibles de mettre en place ces nouvelles règles, de nous faire savoir :

  • Quel contrôle les citoyens exercent sur l'efficacité des mesures prises par le gouvernement ?
  • Quels réels contre-pouvoirs sont restaurés et comment ?
  • Quelle représentation citoyenne décisionnaire ou assemblée constituante sera mise en place pour redéfinir les règles démocratiques et républicaines ?
Nous invitons tous les citoyens qui partagent ce texte et ses valeurs à s’en emparer et à le diffuser et à nous organiser pour maintenir la pression.

Texte 2 : Nous rentrons en campagne.
Objectif : dégager Macron, ses institutions, ses hommes de mains, ses relais médiatiques.

Les gilets jaunes, c'est un morceau du peuple français descendu dans la rue, sur les ronds-points, puis dans toutes les grandes places de France.
Notre mouvement devait durer quelques jours selon les vœux de certains. En fait il n’a jamais cessé d'exister depuis 3 ans, sous ses multiples formes, y compris lors des gigantesques manifestations de cet été où nous avons dénoncé, avec d’autres, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal.
Nous sommes à la croisée des chemins : notre objectif d'en finir avec celui qui représente tout ce que nous rejetons est à portée de main. Il peut être dégagé et il doit l'être !
Même sur le terrain électoral, dont nous connaissons tous les limites (car le vrai changement viendra d'une immense mobilisation pour organiser la société par nous-mêmes pour répondre aux besoins du peuple), une claque à Macron serait à la fois un encouragement à notre combat et une déstabilisation de toute sa cour servile au service de ceux qui ont les clefs des coffres forts. Une claque à d'autant plus fort retentissement, qu'en plein milieu de sa présidence du Conseil européen prévue jusqu'au 31 Juin.

Dans le cadre de ces élections présidentielles, nous décidons de rentrer en campagne à notre manière. En démultipliant toutes les actions en direction de la population, partout, nous dirons :
Macron n'ayant cessé de détruire le pays et de briser nos vies, il doit partir, son monde et sa politique avec lui.
Doit partir Macron avec sa politique liberticide, répressive et de division du peuple français : LSG, le pass vaccinal ; les responsables des violences d'Etat devront être traduits en justice ;
Doit partir Macron avec sa gestion de la pandémie qui n'aura servi qu'à détruire un peu plus l‘hôpital public, en suspendant les non vaccinés, en fermant les lits, les services ; en refusant que les médecins puissent exercer librement ; en instrumentalisant par la peur la situation pour laminer les relations et en particulier les luttes sociales ;
Doivent partir les lois et projets que nous avons combattus : la retraite « à points », les privatisations d'ADP et de FDJ...
Doivent partir ses mesures de taxation sur les produits dont nous avons besoin, ou de hausse de prix, à commencer par l'énergie, l'essence, le gaz et l'électricité, dont le marché a été livré aux marchés financiers et aux banques ;
Doit disparaître la T2A, cette nouvelle gestion financière de l'hôpital public qui l'a transformé en une entreprise privée qui doit être rentable ou disparaître, entraînant la restriction de soignants, de lits etc. ;
Doivent partir Macron et avec lui tous ses efforts pour détruire les conquêtes sociales et le code du travail, les petites exploitations agricoles ;
Doivent partir Macron ainsi que son mépris pour l'école, qui doit revenir au centre, avec les moyens et l’autorité que l’on doit aux milliers d'instituteurs et d'enseignants qui sont si importants pour l'avenir de la jeunesse ;
Doit partir Macron, pour que les anciens puissent voir leurs pensions revalorisées ;
Doit partir Macron pour l’on s'occupe enfin d'éradiquer la pauvreté, de loger les sans abris. A tous, il faut un toit, un travail digne de ce nom avec un salaire décent ; car il est inadmissible de continuer à voir des gens jetés à la rue quand d'autres possèdent des immeubles et vivent de rentes sans rien faire ;
Doivent partir Macron, et tous ceux qui l'ont suivi ou pavé le chemin, de droite comme de gauche ;

Pour cela, il ne s’agit pas de discuter entre nous : nous nous tournons vers la population, dans les petites et les grandes communes, pour expliquer le bilan, le vrai, de celui qui aura donc saccagé le pays pour satisfaire l'appétit d'une poignée d'ultra riches et de quelques bobos fascinés par la médiocrité.
Nous décidons donc d'une campagne qui, tout au long de la présidentielle, donnera régulièrement tous les éléments du réel bilan de ce gouvernement, dans tous ses aspects :
Chaque semaine, un tract sortira, rédigé collectivement, qui aura pour objectif d'être diffusé sur les ronds-points, dans les centres villes, dans les boites aux lettres, mais aussi sur internet.
Sur les ronds-points, nous appellerons à installer des banderoles du type « présidentielles : chassons Macron et ses clones, regagnons la démocratie » ;
Sur ses affiches de campagne, nous proposerons de coller des bandeaux pour rappeler l'horreur de la répression ainsi que le contenu social de sa politique au service des parasites de la finance ;
Macron a frappé, Macron a détruit, Macron a insulté. lui et ses amis de portefeuille doivent maintenant payer la facture : Dehors ! Pas question d'en reprendre pour 5 ans !
Nous appelons les GJ à engager la bataille avec nous ! Citoyen par citoyen, allons convaincre de le virer ! Nous avons utilisé tout ce que nous pouvions pour laminer la base sociale de ce gouvernement, nous y sommes parvenus, il faut maintenant porter le dernier coup pour le faire chuter !
Ainsi, le soir du second tour, nous appelons les GJ à sortir dans la rue pour fêter la défaite de Macron et à rappeler ce qui nous a soudé : sa politique doit partir avec lui ! Tous à Paris ou devant les préfectures pour rappeler que les mesures de Macron doivent toutes être abrogées.

Si est élu à la présidentielle quelqu'un qui souhaite continuer la politique de Macron, alors il commencera son mandat avec en face de lui une armée hostile prête à redescendre dans la rue. Si d'aventure Macron parvient à trouver le moyen pour se faire réélire, nous appliquerons le même
tarif : nous serons prêts à reprendre la rue, avec les millions qui ne se sont pas laissés entraîner dans l'instrumentalisation de la COVID-19.
Si au contraire est élu un candidat qui souhaite satisfaire, même partiellement, les revendications et les aspirations que nous avons portées depuis trois années, alors nous appuierons, toutes mesures qui défera « l'œuvre » de la macronie et qui permettra que le peuple soit entendu ;
Mais nous ne donnerons de blanc-seing à personne, c’est sur la base des faits et non des paroles que nous devrons juger.
Place à la république, la vraie, place à la démocratie, place aux revendications de ceux d'en bas qui construisent la France !
Organisons le dégagement de Macron, et préparons la suite !

 

Appel Stop Bolloré.

Presse écrite, radios, chaînes de télévision, maisons d’édition de livres, agences de communication, jeux vidéo, instituts de sondage, salles de spectacle... en quelques années, Vincent Bolloré a constitué un empire médiatique tentaculaire au service de ses ambitions idéologiques réactionnaires.
Rien que dans le monde de l’édition, il possèdera bientôt plus de 70% des livres scolaires, la moitié des livres de poche, une centaine de maisons d’édition, avec un quasi-monopole sur la distribution des livres.
Cette concentration de médias est sans précédent dans notre histoire. Elle renverse les principes démocratiques garantis depuis la Seconde Guerre mondiale, et tous les progrès de la liberté de la presse, du droit d’informer et des médias. Sous nos yeux incrédules se déroule une révolution rétrograde qu’il est urgent d’empêcher.
Depuis la Libération, il est pourtant acquis que l’information n'est pas un objet commercial mais un instrument de culture. Il est entendu qu’elle ne peut remplir sa mission que « dans la liberté et par la liberté ». Il est clair qu’elle est libre quand elle ne dépend « ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs » (déclaration des droits et des devoirs de la presse libre, 1945).
Cette tradition démocratique, essentielle à l’Etat de droit, est aujourd’hui menacée. Le pluralisme du débat n’a plus de sens lorsqu’un groupe concentre autant d’organes d’information et d’édition sous sa fortune et ses ordres. La liberté des journalistes et des auteurs n’existe plus lorsque les rédactions
et les maisons d’édition sont ainsi mises au pas. Quel sens y a-t-il à parler d’indépendance d’une information soumise à la volonté d’un seul homme ?
Auditionné par les sénateurs, Vincent Bolloré a prétendu que ses motivations n’étaient pas politiques mais strictement économiques. Pourtant, une idéologie mortifère est martelée chaque jour dans ses médias.
Le paroxysme est atteint sur CNews, où la polémique outrancière tient lieu de débat, le choix des invités fait fi du pluralisme, et la ligne éditoriale montre une obsession pour les thèmes d’extrême-droite. La chaîne devient le lieu de diffusion de discours haineux, racistes, homophobes, sexistes, celui de la promotion d’entrepreneurs identitaires, de l’incitation à la violence, celui de la banalisation du complotisme, du négationnisme climatique, finalement celui du triomphe du préjugé contre la science et la vérité. En rupture avec toute déontologie journalistique, il ne s’agit plus d’informer les citoyens mais de transformer les esprits.
Pour parvenir à ses fins, Bolloré emploie les méthodes qui ont fait sa réputation dans le milieu des affaires : casse sociale et management par la terreur. Combien de journalistes licenciés dans ses médias pour avoir osé exercer leur liberté professionnelle ? Combien d’auteurs privés de publications ?
Combien d’intimidations via des poursuites judiciaires abusives ?
L’empire Bolloré est cette entreprise visant à utiliser le pouvoir économique, pour asservir l’information, en vue d’acquérir le pouvoir politique et d’instaurer une hégémonie liberticide et antidémocratique.
Le collectif StopBolloré, né de la volonté d’un front de la société civile, en défense de la démocratie et de l’État de droit, est déterminé à dénoncer et à entraver ce processus.
 
En savoir plus : https://www.stopbollore.fr/
 

Plan A.

A l’aube des élections présidentielles, nombre de candidat·es se complaisent dans le déni de la crise climatique tandis que les médias continuent d’invisibiliser les débats autour de l’écologie. Pourtant, nous sommes des millions à penser que les enjeux environnementaux et sociaux devraient être au cœur de ces élections !
La crise climatique que nous vivons a un impact réel sur nos vies : l’air que nous respirons, notre alimentation, notre santé, celle de nos enfants et nos emplois sont détruits par un système économique ravageur. Alors que nous subissons ces conséquences, les puissants regardent ailleurs. Pourtant, les alternatives existent pour construire un monde plus juste et soutenable ! C’est à nous de le bâtir dès maintenant !
Parce qu’il n’y a pas de planète B et que nous refusons de nous résigner face à la crise climatique et sociale, nous exigeons la mise en place du Plan A  :
Vivons dignement dès aujourd’hui !
Justice écologique et justice sociale ne peuvent se passer l’une de l’autre. C’est pourquoi nous proposons la mise en place d’une Sécurité Sociale Alimentaire, pour rendre enfin accessible une alimentation saine et écologique à toutes et tous.
De même, nous constatons avec indignation qu’une personne sur cinq est aujourd’hui en situation de précarité énergétique. C’est pourquoi il est urgent de mettre en place un grand plan de rénovation thermique des bâtiments, pour un accès à un logement digne pour toutes et tous.
Construisons un avenir juste et soutenable !
Nous demandons la création de 2 millions d’emplois verts, portés par une transition écologique juste. Avec 2,4 millions de personnes au chômage en France en 2021 (3ème trimestre 2021, source INSEE), l’emploi doit être un enjeu crucial dans le débat électoral. Ce grand plan d’emploi permettrait le développement d’activités écologiques contribuant à répondre à la crise économique et au chômage: agriculture bio, permaculture, économie circulaire, énergies renouvelables.
Faisons payer les responsables !
Nous exigeons une taxation des revenus du capital au même titre que les revenus du travail. En 2020, 36 milliards d’euros ont été versés à une poignée de privilégiés quand le reste de la population voyait ses niveaux de vie et d’emplois réduits. Revenons à une progressivité juste de l’impôt et supprimons les cadeaux fiscaux accordés par Emmanuel Macron aux plus aisés . Les grandes entreprises et les plus riches doivent payer à la hauteur de leurs revenus.
L’écologie populaire que nous portons part de la réalité de nos vies. Ces élections sont une occasion de les remettre à l’agenda. Dès maintenant, exigeons une société écologique, juste, basée sur des principes de dignité, de justice et d’égalité.

Plus :  https://leplan-a.com/

Appel à journée d'actions décentralisées du 26 avril 2022.

Alors que chaque jour le ravage écologique s'accélère, que les réformes antisociales se multiplient, que le gouvernement s'enfonce dans l'autoritarisme et que la répression s'intensifie, influencer les présidentielles semble crucial pour les mouvements sociaux.
Mais quel que soit le résultat des élections, la société juste et écologique à laquelle nous aspirons n'adviendra qu'en instaurant un rapport de force suffisant, comme l'ont montré les grandes victoires des mouvements sociaux, des suffragettes à la lutte pour les droits civiques, de Plogoff à Notre-Dame-des-Landes.
Face à la crise sanitaire, à la multiplication constante des projets polluants et imposés, au déni de démocratie croissant, depuis déjà cinq ans, des marches, des occupations de rues, de ronds points, et des journées d'actions ont lieu partout en France pour enrayer la machine œuvrant à l'intoxication du monde.
Dans les mois qui viennent cette machine et son fonctionnement dévastateur seront l'objet d'une apologie quotidienne, véhiculée par les candidats à l'élection présidentielle.
Nous ne pouvons pas laisser ces discours se propager sans réagir.
Au lendemain de ces élections, le mardi 26 avril, nous reprendrons le pouvoir localement, nous réinvestirons nos lieux de vie, nous nous opposerons à chaque projet destructeur du vivant, de notre santé, de nos terres.
Et peu importe les promesses de la personne élue : tant qu'elles ne se traduisent pas en actes, nous occuperons le terrain.
Le 26 avril prochain nous inverserons le rapport de force, et nous nous lèverons ensemble pour reprendre nos terres et notre avenir à ceux qui les détruisent.
Depuis des années, plus de 400 collectifs luttent partout sur le territoire: contre des usines toxiques qui empoisonnent riveraines, riverains, travailleurs et travailleuses, contre des fermes-usines qui exploitent le vivant, contre la bétonisation des terres qui devraient nous nourrir, contre l'expansion de multinationales écocidaires comme Amazon.
Nos luttes sont locales mais à cette échelle nous nous battons contre des politiques publiques nationales et des multinationales, et nous pouvons remporter des victoires.
Rien que l'an dernier, nous étions 3 000 autour des Bassines agricoles contre l'accaparement de l'eau, nous avons fait tomber plusieurs entrepôts Amazon, le terminal 4 de Roissy, plusieurs surf parks et autres projets polluants et imposés.
Nous ne nous arrêterons pas.
Face à des élections dans lesquelles nous ne plaçons que peu ou pas d'espoir, le 26 avril, dans toute la France, nous occuperons le terrain, à travers nos rassemblements, occupations, actions de désobéissance civile et de désarmement.
Nous soutiendrons des dynamiques de résistances locales face à un système économique et démocratique dont nous ne voulons plus.
Intensifions la pression sur les secteurs qui semblent le plus évidemment empoisonnants et dispensables : cimenteries, usines de pesticides ou d’armement militaire et policier, industrie aéronautique ou publicitaire, construction de plates-formes commerciales, unités d’élevage industriel, infrastructures de l’industrie nucléaire...
Victoire après victoire nous gagnons du terrain.
Car peu importe qui se dira président ou présidente de tous les français, peu importe les promesses qui auront été égrainées durant des mois, nous ne lâcherons rien, pas une extension, pas une usine, pas une terre volée.

En savoir plus : https://agir17.noblogs.org/